Google a lancé depuis près d'un mois une campagne de publicité pour proposer New-York en 3D. De quoi s'agit-il en réalité ? la modélisation complète de la ville, en particulier Manhattaan, utilise deux techniques: la première, la plus connue, passe par l'utilisation du logiciel Sketchup, où les possibilités de création de volumes et de détails sont importants; la seconde utilise le service en ligne Building Maker qui offfre un nombre limité de choix de modélisation, mais fonctionne différemment: on privilégie l'application des images (prises aussi sur StreetView) sur des volumes simples (type cube) plutôt que les détails d'architecture. On se retrouve, certes, avec un travail assez fabuleux pour découvrir New-York, mais aussi avec deux manières différentes d'envisager la modélisation 3D. L'une est plus qualitative mais plus longue à mettre en œuvre, l'autre est plus rapide, mais fait l'impasse sur nombre de détails. Il ne s'agit pas autant de remettre en cause le travail accompli: si Building Maker n'avait pas été utilisé, Google ne pourrait pas proposer la totalité de New-York en "3D". Pourtant le résultat, au delà de la découverte des rues en images "de relief", interroge sur l'usage du terme 3D (un peu comme dans les cinémas qui redécouvrent les images en relief et que l'on annonce 3D) mais aussi sur la pérennité des images proposées: elles vont demander une actualisation de plus en plus fréquente pour mieux "coller à la réalité", s'approcher de données en temps réel (d'ailleurs, cette initiative s'inscrit dans la volonté de Google de développer la modélisation 3D dans son module de guidage Google Maps navigation).
C'est indéniable que ce système rend la navigation plus vivante, plus attractive (et permet de développer des questionnaires plus approfondis envers les élèves...). Mais cela suffit-il ?
Pour se donner une idée du résultat, une petite vidéo de promotion:
Source de l'image Generation-NT
[PS: Par moment, cela ressemble à un village Playmobil de mon enfance...Mais ce n'est qu'un avis perso...]
