mercredi 2 février 2011

Insolite: quand Google Earth aide au recyclage !


A Enschede, aux Pays-Bas, des architectes ont construits une maison en grande partie à partir de matériaux recyclés (plus précisément 60% des éléments extérieurs.): Villa Welpeloo. La méthode est en soi originale: les architectes, apès avoir repéré l'emplacement de la nouvelle battisse, ont décidé d'utiliser Google Earth pour repérer les immeubles désaffectés à 15 km à la ronde. Résultat: ils ont systématiquement récupérer les matériaux alentours pour construire la maison proposée. Le globe virtuel a donc servi d'outil d'aménagement local :-)
Source: Dwell

mardi 1 février 2011

Art project Google: visite virtuelle à 360 degrés d'une galerie d'art mondiale



En collaboration avec 17 musées du monde, Google propose une immersion façon StreetView dans 1061 œuvres d'art: Art project Google. La navigation fonctionne comme pour StreetView, à savoir panorama à 360 degrés et des possibilités de zoomer sur les œuvres pour en voir des photographies de détails très précis. 17 œuvres ont subis un traitement tout particulier, le reste de la visite du musée ou du palais est toujours possible, avec la possibilité d'activité les prises de vues en fonction des salles parcourues, présentes sur un plan des édifices. D'autres ressources sont également proposées dans les liens situées dans le menu de droite. Ces oeuvres peuvent être intégrés dans une collection personnelle via la connexion à un compte. On crée son propre musée virtuel, en choisissant le niveau de zoom précis que l'on souhaite conserver.
Dernière grande idée: les comptes Google Apps fonctionnent parfaitement: on peut donc faire créer des collections aux élèves, idéal pour l'Histoire des Arts et bien sûr la partager!

On peut également partager l'adresse de la visite vers les réseaux sociaux ou un lien par courriel.
La technique de visualisation , proche d'une immersion la plus réaliste possible, interroge sur le regard porté sur les œuvres d'art mais aussi leurs mises en scènes muséographiques.
Une vidéo explique la manière dont Google a procédé pour numériser les œuvres:




Un exemple avec le Metropolitan Museum of Art:

lundi 31 janvier 2011

Cartographie des usages de Twitter par les centres d'art contemporains


Urban Tricks propose une première approche thématique de la cartographie de Twitter. Le domaine d'application est celui des centres d'arts contemporains comme Pompidou ou Guggenheim. On constate que beaucoup de ces musées sont adoptés l'outil Twitter; certains semblent l'utiliser de manière intetnsive, déployant une vaste toile relationnel, d'autres moins. Mais ce qui reste frappant, c'est globalement peu d'interaction entre eux; hormis le triangle désigné sur l'image.
On peut donc constater que ces réseaux sont pas interdépendants et que chacun développe sas propre structure relationnel indépendamment les uns des autres. Comment l'expliquer ?  la jeunesse des réseaux ? (ce qui impliquerait qu'un réseau social  d'une institution  se développe avant autour de son influence propre avant de dialoguer éventuellement avec d'autres institutions semblables) La barrière de la langue ?
De nombreuses interprétations pourraient être développées à partir d'une analyse beaucoup plus minutieuses de ces interactions virtuelles.

dimanche 30 janvier 2011

Vues satellites de grandes métropoles la nuit dans Google Earth

Ville de Londres

Google Earth Library propose un fichier KML qui reprend les images satellites prises par la NASA autour de quelques grandes métropoles mondiales, la nuit. Ces images sont drapées dans Google Earth et permettent de visualiser les activités nocturnes  de ces villes. Sont couvertes:

  • Beijing, Chine
  • Buenos Aires,Argentine
  • Chicago, USA
  • Denver, USA
  • Las Vegas, USA
  • Londres, Grande Bretagne
  • Long Beach, USA
  • Los Angeles, USA
  • Mecca, Arabie Saoudite
  • Montreal, Canada
  • San Paulo, Brésil
  • Seoul, Corée du Sud
Ces images montrent l'importance du centre et l'étalement périphérique urbain de ces villes autour des principaux axes de communications.

samedi 29 janvier 2011

Cartographier ses abonnements Twitter, pourquoi ?

Map My Following permet de visualiser sur les dalles de Google Maps les gens que vous suivez grâce  à votre compte twitter. Outre un profil thématique, on peut désormais ajouter un profil géographioque de son compte Twitter. C'est donc une forme de décryptage personnel de ses abonnements; mais que cela peut-il bien apporter réellement sur nos tendances ?
 A priori pas grand-chose: outre nos tendances linguistiques, il semble que cette cartographie apporte peu sur le compte d'une personne. Les repères permettent de visualiser la fiche d'identité de ses contacts twitters, ce qui offre une possibilité d'analyse thématique mais qui reste limité du fait du choix d'un repère comme d'un référencement cartographique, ce qui rend les données peu lisibles.
Si l'analyse paraît difficile à moins de comparer différents comptes, cette application semble répondre à un besoin de rationaliser ses relations twitter. En effet, il est tellement facile de s'abonner aux gazouillis d'un internaute que l'on a très rapidement la sensation de vertige, d'une identité et d'une toile tissée qui nous échappe. Cet effet est  renforcé par le nombre croissant de ses abonnements qui apparait sur le compte . Du coup, la cartographie fixe les comptes, les personnalise en lui conférant la dimension de l'espace; dimension qui renforce la "réalité" des comptes suivis.
La cartographie personnalisable des réseaux sociaux a sans doute pour effet de rassurer, rationaliser, rendre plus réel une gestion de comptes de plus en plus nombreux, de plus en plus interactifs. Twitter a dépassé les 200 millions d'utilisateurs.


On peut intégrer le service sur un site ou un blog grâce à un code HTML avec balise iframe

Source: le blog du modérateur

vendredi 28 janvier 2011

Cartographie de la mosaïque ethnique de New York


Le New York Times propose une carte des différentes communautés vivant à New-York, quartiers par quartiers en montrant les espaces où la concentration des communautés étrangères est la plus forte.
La carte continue à entretenir le mythe du "melting pot" américain en montrant la grande diversité  des communautés étrangères présentes: ancienne, comme le quartier de Chinatown, abritant l'une des diasporas les plus importantes, coréenne, pakistanaise, européenne de l'Est, indienne... Au delà du constat de la mondialisation des mobilités humaines, on constate également que ce type de carte n'a pu être réalisé que dans la mesure où ces personnes étrangères se regroupent en communautés, spatialement identifiables.
Pourtant, pourrait-on envisager une telle cartographie pour l'espace parisien, par exemple ? Sans doute, plus délicat à monter, ne serais-ce que par les termes utilisés pour désigner les communautés présentes...
Il semble que ces différences de dénominations renvoient à des différences culturelles qui s'expriment par et dans la cartographie. L'image de l'immigration américaine est l'un des fondements de la nation des États-Unis, un élément d'union identitaire, ce qui permet de parler plus directement des communautés...


Source: The Map Room

jeudi 27 janvier 2011

Simuler l'étendue des risques naturels ou indutriels avec Google Earth


Google earth blog propose une billet décrivant la manière de simuler des graves inondations dans Google Earth.
Il s'appuie sur la méthodologie mise en place par Rich Treves dans Google earth design.
L'idée est simple mais encore fallait-il y penser! En fait, il utilise l'option expansion d'un polygone: il suffit de créer un polygone bleu avec Google Earth délimitant la zone que l'on veut couvrir puis dans les propriétés du polygone changer l'attitude et lui donner la hauteur des eaux que l'on souhaite   (dans l'exemple de Rich Treves, il prend 100m et 200m).
On peut télécharger un exemple de Londres à cette adresse.
Par cette astuce, on peut reproduire de manière relativement fidèle, une inondation plus ou moins importante à différentes échelles ou proposer des scénarios de simulations.
La couleur du polygone est aussi porteuse de significations: le bleu peut symboliser l'eau, le blanc la neige, la glace, le marron, les coulées de boue ou les glissements de terrain.
Ces polygones s'étendent depuis le sol et respecte le relief; en activant l'option 3D, on peut voir aussi l'étendue des dégâts en milieu urbain.
Ces solutions permettent de simuler l'étendue de certains risques naturels.
Mais il est également possible de simuler les dégâts occasionés par des risques technologiques ou industriels: par exemple, comment simuler la ou les zones de dangerosité d'un rejet accidentel de produits chimiques dans l'atmosphère ?
On crée également un polygone correspondant aux différentes zones de rejets des produits puis , on élève le polygone jusqu'à la hauteur atmosphérique où ces rejts doivent se trouver mais on ne relie pas le polygone au sol!