Cette démarche est louable et semble mettre fin, pour un temps, en tout cas à la polémique des différents serveurs cartographiques (pour rappel, en fonction du pays où l'on vit, notamment en Chine ou en Inde, les lignes de frontières s'étaient pas les mêmes, voir article sur les frontières et Google Earth).
Pourtant, cette solution ne peut être que provisoire: la ligne pointillée, si elle contente les deux états riverains et soulage diplomatiquement Google, est aussi la ligne de l'indécision cartographique. Elle peut faire office de précédent pour de futures contestations frontalières et une source de nouveaux ennuis pour Google.
Au final, Il est clair que c'est un problème cartographique insoluble en l'état. Aussi puissante que peut l'être la société Google, elle n'a pas encore pour vocation de régler les problèmes frontaliers des États. Elle n'est ici que l'instrument involontaire des politiques gouvernementales qui font des instruments cartographiques de Montain View une référence scientifique de part leurs popularités. Ils ne sont que des témoins indépendants à qui l'on demande de prendre parti...
Plusieurs cas ont ainsi trouvé une issue comme le montre le site Ogle earth:
Le temple de Preah Viehar avant... |
Et après... |